Migration vers Neuf [ko] et Orange [ok]

hammett

La Ligue de Foot actuelle est pour une saine concurrence afin d'éviter le tête à tête avec Canal et donc la stagnation ou la baisse des droits. Il n'y a qu'à voir les déclarations de Thiriez pour défendre les exclusivités d'Orange.
Pour les dirigeants du rugby, ce sera pareil et cela permettra de valoriser le "produit".
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"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses !" Blondin/C.Eastwood -
Le Bon, la Brute le Truand - S.Léone 1966
"Par ailleurs, le cinéma est un art" André Malraux

mattmatt73

hammett

Orange vient de lancer son nouveau portail Vidéo, Vidéo Party. Un article du site Neteco fait le point. Ce service (bien agréable) et disponible à partir du portail du FAI vient-il remplacer et/ou concurrencer Welles ?

"Vidéo Party" : Orange rationalise son offre vidéo
Télévision en direct, vidéo à la demande, séries exclusive... Orange a décidé de rationaliser son offre de vidéos. Jusqu'à présent disséminée sur plusieurs sites distincts, les différents sites vidéo du groupe arborent désormais une même marque ombrelle : "Vidéo Party".
"Services de streaming très inégaux, mauvaise qualité des vidéos, incertitude sur la légalité des contenus, complexité… Regarder la télévision, des films ou des vidéos sur le web se transformait souvent en cauchemar. C'est pourquoi Orange a lancé Vidéo Party, un site diffusant un large choix de contenus professionnel gratuits ouverts à tous (web séries, clips, programmes en exclusivité…) et d'autres réservés aux abonnés (chaînes premium)." explique le groupe, dont le service sera prochainement accessible depuis les téléphones mobiles.
Plutôt complet, le nouveau service Orange Vidéo Party pourrait donc progressivement se substituer à 2424video (cinéma et séries à la demande) ou 2424television (télévision de rattrapage) et permettre au groupe France Telecom de s'imposer sur un segment où évoluent également Canal+, TF1 et M6 en attendant l'arrivée prochaine en France de Hulu, la coentreprise de NBC Universal, News Corp et Disney.

Source http://www.neteco.com/313744-video-party-orange-rationalise-offre-video.html
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hammett

Il arrive tout doucement…Qui ? Le dahu ?
Non Stéphane Richard. Le successeur de Didier Lombard l’actuel pédégé de France Télécom. La succession est prévue pour 2011, mais pourrait être plus rapide que prévue suite à la vague de suicide de ces derniers mois et à la crise morale que traverse l’entreprise.
Après une prise en compte trop tardive (au mieux) du malaise social, il semble que la sortie de crise soit faite par le «haut».
Pour l’instant :
- 80 000 salariés (sur 102 000) ont répondu au questionnaire/audit du cabinet-conseil Technologia, les réponses devront donc être à hauteur des enjeux et des attentes en interne.
- un accord d’entreprise sur les séniors vient d’être signé permettant un aménagement de fin de carrière
- un grand projet «fédérateur» pour «remobiliser en interne» pourrait voir le jour d’ici à la fin de l’année selon Didier Lombard.
En attendant, Stéphane Richard prend ses marques : dans l’entreprise, en étant nommé numéro 2 à partir du 1er janvier 2010 et médiatiquement à travers une série d’interview ou il se démarque assez fortement de l’actuelle direction et esquisse ce qui pourrait être un «nouveau France Télécom».

Morceaux choisis de quelques déclarations récentes.
"Le mandat de Didier Lombard (ndlr: l'actuel PDG) vient à échéance en 2011. Si le conseil d'administration le veut bien, si les actionnaires en sont d'accord et si les petits cochons ne me mangent pas d'ici là, je deviendrai PDG à cette échéance". Il espérait que la "pression s’é (tait) relâchée" depuis la crise récente des suicides "grâce à la possibilité donnée aux salariés de s'exprimer". Il a remis en cause "la mobilité des managers tous les trois ans", qu'il a qualifiée de règle "inepte".
"Organiser le brassage méthodique des individus n'a pas de sens. Et imposer un changement de région à sa famille tous les trois ans est lourd, même si certains salariés s'en accommodent. Cela représente des coûts considérables pour un intérêt difficile à percevoir",
"Si des personnes sont heureuses de travailler depuis vingt ans au même endroit, c'est une bonne chose pour l'entreprise. Mais ça ne veut pas dire que la mobilité doive s'arrêter". Il évoque "une période de renouvellement majeur". "Comme dans toutes les entreprises, il existe des personnes qui réagissent différemment face au changement. La population de techniciens, plus âgée, a vécu plus difficilement la mutation (...). Dans cette population, 70% des effectifs actuels auront quitté l'entreprise d'ici à huit ans".

A suivre… En 2010 ?

Sources
http://www.orange.com/fr_FR/presse/communiques/cp091202fr.jsp
http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/11/30/stephane-richard-esquisse-le-nouveau-france-telecom_1273905_1101386.html
Une dépêche AFP du 27/11 via la section payante du quotidien Les Echos.
http://www.orange.com/fr_FR/presse/communiques/cp091126fr1.jsp
http://forum.clubnews.fr/viewtopic.php?t=8072&postdays=0&postorder=asc&start=195
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hammett

Retour vers le passé (1)

Après une décision sur les pratiques commerciales de Wanadoo entre 1999 et 2002 sur le marché de l’ADSL, deux décisions judiciaires et réglementaires viennent de se rappeler au bon souvenir de France Télécom.
Tout d’abord et ce sera la première partie, c’est, le tribunal de première instance des communautés européennes qui a confirmé la décision de la Commission européenne ordonnant la récupération d'aides d'Etat versées en faveur de France Télécom entre 1994 et 2002.
Le montant de l’amende (lié à de la taxe professionnelle d’une loi de 1990 relative à l’organisation du service public de la poste et des communications) devrait tourner autour du milliard d’euros. Un article du Nouvel Observateur permet de faire le point.
La lecture de l’article du site d’info Rue89 laisse dégage un gros sentiment de malaise. Il est demandé aux acteurs principaux de la mise en place de cette loi, des explications sur le jugement de la justice. Le résultat n’est pas triste.
La deuxième partie portera sur un retour sur le passé dans les DOM-TOM.
Tout d'abord un rappel des fait, via une info publiée par le Nouvel Obs.

Aides d’Etat en faveur de France Télécom : la justice européenne confirme la décision de la Commission de Bruxelles

Le tribunal de première instance des communautés européennes a confirmé lundi la décision de la Commission européenne ordonnant la récupération d'aides d'Etat versées en faveur de France Télécom entre 1994 et 2002.

Dans son arrêt, le tribunal a ainsi rejeté les recours respectivement déposés par les autorités françaises et l'opérateur de télécommunications en octobre 2004 et janvier 2005.
Dans une décision rendue en août 2004 à l'issue d'une enquête ouverte début 2003, la Commission européenne avait estimé que la différence "entre la taxe professionnelle effectivement payée par France Télécom et celle qui aurait dû être versée entre le 1er janvier 1994 et le 31 décembre 2002 constituait une aide d'État incompatible avec le marché commun".

Elle n'avait pas fixé le montant exact à récupérer mais avait souligné qu'il devait se situer dans une fourchette comprise entre 798 millions et 1,140 milliard d'euros en capital, plus les intérêts à compter de la date "de laquelle les aides en cause ont été mises à la disposition du bénéficiaire, jusqu'à la date de leur récupération", rappelle le TPICE dans son communiqué.
France Télécom n'avait pas fait de commentaire officiel dans l'immédiat sur le rejet de son recours par le TPICE.

A l'automne 2006, la Commission européenne avait saisi la Cour de justice des communautés européennes (CJCE) pour faire constater un manquement des autorités françaises concernant l'exécution de sa décision. Par un arrêt rendu en octobre 2007, la Cour de justice a condamné la France pour non-exécution de la décision de la Commission.

Dans son document de référence 2008, déposé en avril dernier auprès de l'Autorité des marchés financiers, l'opérateur précise cependant avoir placé sur un compte séquestre, à la suite de cet arrêt et en attendant la décision définitive sur le fond, "le montant de 757 millions d'euros porté à 813 millions d'euros le 6 février 2008 puis à 964 millions d'euros le 30 juillet 2008", après des "discussions entre les autorités françaises et les services de la commission auxquelles France Télécom a été associée". Le montant séquestré, ajoute l'opérateur, "sera transféré à l'Etat en cas de rejet du recours en annulation de la décision de la commission du 2 août 2004 devant le TPICE".

Sources
http://tempsreel.nouvelobs.com/depeches/international/europe/20091130.FAP5614/europe/
http://eco.rue89.com/2009/12/04/france-telecom-paiera-un-milliard-pourquoi-deja-128652
http://www.orange.com/fr_FR/presse/communiques/cp091130fr2.jsp
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hammett

Canal+ garde la Premier League (le championnat de foot anglais) pour trois ans et pour un montant plus que doublé à 15 millions d’euros minimum. Pour se rafraichir la mémoire, un peu de
lecture des épisodes précédents.

D’après le quotidien L’Equipe (version papier) du 10 décembre, le second tour, n’a finalement pas donné lieu à un match avec Orange. Xavier Couture (le directeur des contenus)
déclarant : « Nous n’avons pas participé à ce second tour. Nous avions fixé notre prix (à 15 millions ?) qui correspond à une réalité économique. Il n’était pas question d’aller au-delà. Les Anglais ont fait une opération de surenchère. Mais sans nous ».
Le quotidien conclut que cela devrait rendre les négociations pour le renouvellement (avant 2012) des droits TV du football Français plus « simple ». Les antennes de Canal+ étant déjà bien
alimentées avec la diffusion du championnat anglais, la perte de la Premier League pour Canal+ aurait pût aussi être un coup dur en terme d'abonnements.

D’autre part le Calcio (le championnat de foot italien) est entièrement sur Canal+ pour la période 2010-2012. Une partie des matchs (hors gros clubs) était sur Orange, qui ne diffusait
plus grand-chose depuis la reprise de la saison en septembre, se concentrant sur la Bundesliga (championnat de foot allemand). Pour rappel, la Liga (championnat de foot espagnol) qui
était en également renouvellement est resté sur Canal+ pour un montent de 5,2 millions d’euros cet été.
Voilà, là cela devrait être complet concernant les droits TV des grands championnats de foot en Europe.

Ce soir sur Orange Sport, le match du jour est Lorient / Auxerre et en VOD, c’est OM / Boulogne.

Sources complémentaires
http://www.tele-2-semaines.fr/contenu_editorial/pages/echos-tv/5477-canal-garde-les-droits-de-la-premier-league
http://blog.leparisien.fr/brl-tv/2009/12/canal-met-orange-ko-conserve-la-premier-league-anglaise-et-le-fete-avec-meheut-et-zidane.html
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Retour vers le passé (2)

Après une décision de l’Autorité de la Concurrence en juillet qui sanctionnait France Télécom d’une amende de 27,6 millions d’euros sur le marché de l’ADSL, la même instance sanctionne France Télécom sur le marché du mobile d’une amende de 63 millions suite à une plainte de Bouygues Télécom Caraïbe puis par Outremer Télécom.
Cette décision est susceptible de faire l'objet d'un recours devant la cour d'appel de Paris. France Télécom a déclaré qu'il "considère infondés les griefs retenus pour le condamner et la sanction prononcée est démesurée" et annoncé que lui et sa filiale feraient appel. Il y a eu "une mauvaise appréciation de l'Autorité de la concurrence de la réalité du marché dont les caractéristiques sont précisément d'être ouvert et compétitif"
L’autorité de la Concurrence avait sanctionné SFR au mois de septembre sur le même sujet. Bref l’Autorité de la Concurrence est attentive à ce qui se passe dans les DOM-TOM.

Un article (extraits) du quotidien Les Echos (section payante) du 10/12 fait le point.

63 millions d'amende pour Orange Caraïbe
La filiale d'Orange a freiné abusivement le développement de la concurrence en Guadeloupe, en Martinique et en Guyane, affirme l'Autorité de la concurrence.
De toute évidence, l'Autorité de la concurrence vient de punir Orange et sa maison mère « pour avoir freiné abusivement le développement de la concurrence » en Guadeloupe, Martinique et Guyane. Montant de la nouvelle amende : 63 millions d'euros. Une somme qui inclut une « majoration de 50 % due à la réitération ». La décision d'hier n'est pas une surprise, puisque l'Autorité de la concurrence avait déjà prononcé des mesures d'urgence en 2004 à l'encontre d'Orange Caraïbe. La filiale de France Télécom, opérateur historique de la zone Antilles-Guyane, y détenait 75 % du marché de la téléphonie mobile de 2000 à 2005. Pendant cette période, elle a tenté de barrer la route à ses concurrents avec des méthodes jugées condamnables. Orange Caraïbe a conclu des accords d'exclusivité avec les distributeurs indépendants et même avec l'unique réparateur agréé de terminaux dans les îles. Il a mis en place un programme de fidélisation ayant pour effet de dissuader totalement les abonnés de passer à la concurrence. Il a creusé artificiellement la différence de prix entre les appels vers ses clients propres et les autres, créant ainsi un « effet club » et faisant paraître les concurrents beaucoup plus chers.
Dumping
La maison mère elle aussi est pointée du doigt. Elle est jugée coupable d'avoir maintenu une option tarifaire gratuite permettant de bénéficier de remises en direction du seul réseau Orange Caraïbe. De plus, France Télécom a pratiqué le dumping en proposant à des collectivités et à des entreprises des offres « fixe vers mobile » «en-dessous des coûts qu'un opérateur aussi efficace que lui doit nécessairement supporter pour proposer la même prestation (ciseau tarifaire).»

Sources
http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/avisdec.php?numero=09-D-36
http://www.autoritedelaconcurrence.fr/pdf/avis/09d36.pdf
http://www.autoritedelaconcurrence.fr/user/standard.php?id_rub=305&id_article=1301
http://www.zdnet.fr/actualites/telecoms/0,39040748,39703121,00.htm
http://www.arcep.fr/index.php?id=2104
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hammett

Stéphane Richard s’installe progressivement dans la fonction de numéro 1 en France du groupe France Telecom. Il vient de donner une interview au quotidien Le Figaro.
L’ensemble des sujets qui font "actualité" y sont abordés : crise sociale chez France Télécom, la Fibre Optique, l’arrivée de Free dans le mobile, la stratégie à l’international, et le rôle d’Orange dans l’économie des médias.
La crise sociale chez France Télécom fera l’objet d’un post spécifique après la publication par le cabinet d’audit Technologia d’un rapport sur les réponses au questionnaire. Questionnaire à la suite de plusieurs suicides de salariés, et auquel ont répondu 80 000 salariés.

Vous venez d’être nommé numéro deux. Comment se déroule la passation de pouvoir avec Didier Lombard ?
Le plan initial prévoyait que Didier Lombard me nommerait directeur général délégué au 1er janvier 2010. France Télécom a désormais deux mandataires sociaux, ce n’est pas de trop pour un groupe de cette taille. C’est une étape dans le processus de transition douce que nous avions imaginé avec Didier Lombard.
Souhaitez-vous accélérer le processus ?
Non. France Télécom est une grande entreprise très complexe, il est important que le passage de témoin avec Didier Lombard soit harmonieux, tout en permettant à l’entreprise d’être réactive face aux problèmes qu’elle rencontre, à commencer par la crise sociale en France. C’est à moi qu’incombe la responsabilité de nos opérations en France. Cela représente 82 000 personnes et la moitié du chiffre d’affaires du groupe. J’ai largement de quoi m’occuper.
Allez-vous mettre en place votre propre équipe ?
Ma priorité a été ces dernières semaines d’aller sur le terrain. J’ai trouvé à la direction de la France une équipe de grande qualité qui partage avec moi l’analyse des difficultés que nous traversons et une grande motivation pour les résoudre. Au niveau du groupe, il faudra sans doute redéfinir l’articulation entre la France et certaines directions fonctionnelles. Il faut en effet rapprocher les décisions des responsables opérationnels. Quant aux équipes, il y a beaucoup d’expérience et de talent dans ce groupe, même si un peu de sang neuf sera utile.
Les résultats du questionnaire Technologia sont publiés lundi. Qu’en attendez-vous ?
Nous nous sommes mis à l’écoute de nos salariés à travers de nombreux dispositifs : le questionnaire Technologia, mais aussi les assises de la refondation et beaucoup de visites de terrain. J’ai pu mesurer la profondeur du malaise, mais aussi l’immense attachement des salariés de l’entreprise, et donc une forte attente de changement. Nous sommes à la fin d’un cycle et il faut redéfinir les règles de vie commune.
Allez-vous annoncer des mesures ?
Nous avons déjà marqué beaucoup d’avancées au fil des semaines. Par exemple, nous avons donné vingt minutes par jour à chaque salarié sur les centres d’appel pour se connecter et déconnecter. Cela représente un élément de confort important dans la vie quotidienne des téléopérateurs. Chez France Télécom, il ne faut jamais oublier l’effet de masse, vingt minutes par salarié, c’est énorme ! Nous avons déjà commencé aussi à recruter 150 RH de proximité, 410 emplois additionnels dans la relation clients et l’intervention technique.
Nous allons internaliser 1 300 postes de sous-traitance.
Les syndicats ont tempéré leur discours sur les suicides. Pourquoi ?
J’espère qu’ils ont tous constaté qu’il y avait une vraie remise en cause à la tête de l’entreprise et que nous voulons nouer un nouveau dialogue avec eux. Tous veulent rebondir sur cette crise pour écrire avec nous cette nouvelle page. Bien sûr, chacun d’eux a sa personnalité. La CFDT, la CFTC, FO et la CGT ont un dialogue vif mais constructif. Les syndicalistes de SUD sont intelligents, connaissent très bien l’entreprise et ont une forte présence sur le terrain. Mais leur discours est parfois parasité par des postures idéologiques et un goût excessif pour la confrontation. Quant à la CGC, j’ai le sentiment qu’il y a un vrai malentendu. Il est anormal qu’un des principaux syndicats de cadres de l’entreprise ne soit pas moteur dans la dynamique que nous voulons imprimer.
Allez-vous composer avec les syndicats ?
Il est sain d’avoir de grands syndicats actifs dans un groupe comme le nôtre. Je veux travailler avec eux. Mais je crois aussi que notre entreprise s’enrichirait en développant des passerelles entre la sphère syndicale et les responsabilités opérationnelles. Je suis convaincu que l’expérience acquise au cours d’un mandat syndical peut être une vraie ressource pour le groupe.
Quelles sont vos priorités sociales ?
J’ai réuni la semaine dernière 130 responsables opérationnels et nous avons défini cinq chantiers phares. Premièrement, redonner de l’autonomie sur le terrain aux managers. Il faut remettre la décision là où il y a la responsabilité. Et mettre fin à un système qui voulait trop piloter d’en haut dans le détail. Deuxièmement, il faut ré humaniser notre univers. Il faut renforcer les équipes RH de proximité et revaloriser leur travail. Remettre les médecins du travail, qui n’ont pas été assez écoutés, dans le circuit. Troisièmement, nous allons ralentir la fermeture des petits sites de province, en redéfinissant avec eux un vrai contrat de progrès. Quatrièmement, nous avons un très gros chantier sur les systèmes d’information de l’entreprise. Enfin, cinquième chantier, nous devons repenser la culture managériale.
Toutes ces mesures ont un coût. Les marchés vont-ils vous sanctionner ?
Le stress et la souffrance au travail représentent un coût considérable pour l’entreprise, ne serait-ce que du fait de l’absentéisme qui est élevé et en augmentation. Les surcoûts opérationnels liés aux différentes mesures que nous avons prises sont raisonnables, de l’ordre de quelques dizaines de millions d’euros. Les analystes savent bien qu’un climat apaisé et des équipes motivées sont les meilleures garanties d’une bonne performance économique.
La crise se reflète-t-elle dans les ventes ?
France Télécom a eu une convulsion majeure mais l’activité commerciale des deux derniers mois ne montre pas d’impact significatif sur les ventes fixes ou mobiles. En revanche, le choc est rude sur l’image de l’entreprise. France Télécom a dégringolé de 20 places dans le classement des entreprises préférées des Français. Cela me préoccupe beaucoup. Nous allons devoir recruter des jeunes dans les années à venir pour remplacer les départs en retraite, et il nous faut retrouver notre attractivité. Cela passera aussi par la mise en valeur des actions que l’entreprise mène dans le domaine sociétal, par exemple en direction des personnes handicapées ou à faible employabilité.
Faut-il abandonner la marque France Télécom au profit d’Orange ?
Ce groupe a vocation à s’appeler Orange, mais il ne faut pas que cette transformation soit mal comprise. Le changement de nom n’est pas un gadget. Il doit intervenir plutôt à la fin d’un processus de refondation.
Quelle est votre stratégie dans la fibre optique ?
France Télécom est prêt à prendre toute sa part dans le déploiement des réseaux de fibres optiques et plus généralement dans la fourniture à tous les Français du très haut débit. Je salue le travail de l’Arcep qui a mis au point un cadre juridique qui permet de garantir la concurrence, mais aussi l’équité entre les opérateurs sans laquelle aucun investissement n’est possible. Je souhaite que France Télécom, qui est le seul « pure player » du secteur en France et prêt à se mobiliser pour cette cause nationale, ne soit pas entravé par les actions dilatoires de ses concurrents qui ne peuvent, ou surtout ne veulent pas, s’engager comme nous.
Comment préparez-vous l’arrivée de Free dans le mobile ?
Free est une belle machine qui a fait de grandes choses. C’est un concurrent redoutable. Ma priorité est de préparer Orange au mieux à son arrivée, en fidélisant nos clients et en redoublant d’innovation.
Allez-vous chercher la croissance à l’étranger ?
Orange est déjà bien développé à l’international. Nous allons poursuivre. D’une part, en participant à la consolidation dans les pays où nous sommes présents comme nous l’avons fait en Grande-Bretagne et en Suisse. D’autre part, en continuant à labourer dans les régions que nous connaissons bien, notamment en Afrique et au Moyen-Orient. Je pense que le temps des grandes fusions est terminé. Le marché ne s’y prête pas et il n’y a pas de candidat. Personnellement, je ne crois pas beaucoup aux mégafusions transfrontalières qui détruisent souvent plus de valeur pour l’actionnaire qu’elles n’en créent.
Quelle est votre stratégie dans les médias ?
Orange est désormais un acteur incontournable de l’industrie des contenus, ne serait-ce que par les dizaines de millions de nos clients fixes et mobiles qui sont consommateurs de contenus. Pour autant, la stratégie du groupe dans le sport, le cinéma ou la musique n’est peut-être pas toujours très bien comprise, à l’intérieur comme à l’extérieur du groupe. À l’intérieur, il faut redire que les investissements dans les contenus sont nécessaires, économiquement fondés et essentiels pour la compétitivité de nos offres. À l’extérieur, le monde du sport et de la création audiovisuelle doit nous percevoir comme un nouvel acteur qui apporte des financements et des capacités de diffusion, que du positif en somme ! Quant aux groupes de l’audiovisuel, avec lesquels nous ne sommes pas directement concurrents, je crois beaucoup à la logique du partenariat, avec une mention particulière pour France Télévisions dont le projet et la culture me semblent naturellement proches de nous.

Source : http://marches.lefigaro.fr/news/societes.html?&ID_NEWS=128678089
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hammett

Ca va cogner et sec ! Et en 3D en plus...
Orange sport va diffuser en direct le match de boxe signant le retour de Jean-Marc Mormeck et à cette occasion la chaine continue de tester la production en 3D.
Au delà du "défi" technologique, il y a également l'enjeu sportif pour ce boxeur de 38 ans qui "monte" dans la catégorie des lourds.
Une info du site Génération-nt qui revient sur le coté techno.
Merci à dumbo pour l'info Wink

Le champion français de boxe Jean-Marc Mormeck va distribuer ses coups de retour en direct sur Orange sport qui testera une production 3D.
"Jeudi 17 décembre, la chaîne Orange sport va diffuser en direct et en exclusivité à partir de 20h30 le match de boxe signant le retour de Jean-Marc Mormeck. Ce match se déroulera à la Halle Carpentier à Paris, et l'occasion pour Orange de poursuivre avec un nouveau sport ses tests de production 3D sur son réseau de TV sur ADSL.
Trois caméras stéréoscopiques vont être disposées aux abords du ring pour retransmettre l'évènement en 3D. Chaque caméra enregistre deux images, une pour l'œil gauche et une pour l'œil droit (écartement de 7 cm).
Cet apport 3D ne peut pas être consulté par tout le monde et la technologie devrait arriver dans les foyers d'ici une dizaine d'année. Il faut disposer d'un écran LCD compatible (équipé d'une puce de traitement 3D) et chausser des lunettes polarisantes pour reconstituer les images. Ces lunettes sont pour l'heure encore indispensables. Une projection aura lieu dans un endroit réservé de la Halle Carpentier.
Si c'est la première fois qu'Orange teste son dispositif 3D avec la boxe, d'autres sports y ont déjà eu droit. Les premiers tests ont eu lieu en 2008 avec des matchs de tennis de Roland Garros, et au mois d'avril de cette année avec le match de football Lyon-PSG. Le dernier test s'est déroulé avec la finale 2009 messieurs de Roland Garros."

Sources
http://www.generation-nt.com/orange-sport-3d-boxe-mormeck-actualite-928461.html
http://www.orange.com/fr_FR/presse/communiques/cp091214fr.jsp
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peper-eliot · Membre important Inscrit le: 09 Jan 2008 Messages: 810

hammett

Faudra avoir la ligne qui supporte le débit également. Mais d'ici là nous aurons tous le fifibre. Wink

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