[ABXM]

[hammett]

Du nouveau. Une info du site Degroupnews.
http://www.degroupnews.com/actualite/n3067-alice-free-iliad-reseau-adsl.html?xtor=RSS-1

La migration des abonnés Alice vers Free a commencé

Suite au rachat d'Alice par Iliad, les anciens abonnés de Telecom Italia commencent à investir le champ d'IP Free et à accéder à de nouveaux services.

On le voyait poindre depuis quelques temps sur les forums et notamment sur C-Alice : la migration des Aliciens est en route. Ici et là, quelques abonnés ont commencé à constater le changement d'IP, basculant de « rev.libertysurf.net » à « adsl.proxad.net ».

Le premier effet de cette migration vers le réseau d'Iliad est la disponibilité du service de télévision sur PC de Free pour les abonnés Alice. Les abonnés concernés ne bénéficient plus seulement de la dizaine de chaînes proposées par la web TV d'Alice mais des vingt chaînes Freebox TV sur PC.

La migration vers le réseau de Free ne concerne pour le moment que les abonnés Alice en option 5. Si les services des deux fournisseurs d'accès devraient se rapprocher, Iliad a déjà prévenu que l'offre Alice coexisterait avec celle de Free.

Plutôt qu'une homogénéisation totale, Iliad souhaite avant tout moderniser le parc des abonnés Alice. A terme, une nouvelle Alicebox serait donc prévue, reprenant la technologie de la Freebox mais avec l'habillage d'Alice. Cette box permettrait à Iliad d'apporter ses services à valeur ajoutée à l'ensemble de son parc tout en commercialisant deux offres distinctes.

Les schémas économiques des deux offres étant diamétralement opposés, on peut se demander comment Iliad va pouvoir gérer cela sur le long terme. Free a engagé la politique du maximum de services dans l'offre de base tandis qu'Alice a développé un panel d'options (TV Premium, appel vers les mobiles, forfaits téléphoniques...). Disque dur optionnel de 160 Go pour Alice contre 40 Go dès l'offre de base pour Free, SVOD par thème d'un côté contre catalogue groupé Free Home Video de l'autre... Iliad développera-t-il une sorte de Freebox Premium siglée Alice justifiant le surcoût des options ?

Bien sûr, tout ceci n'est que spéculation pour le moment et les premiers mois de l'année 2009 devraient nous permettre d'y voir plus clair dans la façon dont Iliad va piloter l'offre et le parc d'abonnés Alice.
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Orange Open
"Le monde se divise en deux catégories : ceux qui ont un pistolet chargé, et ceux qui creusent. Toi, tu creuses !" Blondin/C.Eastwood -
Le Bon, la Brute le Truand - S.Léone 1966
"Par ailleurs, le cinéma est un art" André Malraux

[roballar]

[hammett]

[hammett]

Iliad/Free présentait ses résultats hier matin.
Un compte-rendu un peu dubitatif du quotidien Les Echos.
http://www.lesechos.fr/info/hightec/4844528-entre-la-fibre-et-le-mobile-free-choisit-les-deux.htm

Entre la fibre et le mobile, Free choisit les deux

Le fournisseur d'accès à Internet a publié hier des résultats annuels en baisse liés à l'intégration d'Alice. Malgré cela, il assure avoir les moyens d'investir 2 milliards d'euros dans la fibre optique et le mobile au cours des prochaines années. L'entreprise n'a pas ménagé, hier, ses efforts pour dissiper les craintes quant à sa capacité à financer ces deux chantiers colossaux.

Pour Free, c'est fromage et dessert. Le fournisseur d'accès à Internet mise à la fois sur la fibre optique et la téléphonie mobile pour assurer sa croissance future. Deux chantiers colossaux que compte mener Free en parallèle. A l'occasion de la publication de ses résultats annuels, Iliad, la maison-mère de Free, a confirmé hier qu'elle comptait investir 1 milliard d'euros dans le très haut débit d'ici à 2012, et autant dans le mobile. Une somme pour le moins rondelette pour un groupe qui a réalisé l'an dernier un résultat net de 100 millions d'euros, en repli de 33 % à la suite de l'acquisition d'Alice...

L'horizon de Free dans le mobile s'est dégagé avec la décision du gouvernement d'ouvrir la voie à un quatrième opérateur. La société anticipe désormais le lancement de l'appel à candidatures « en avril » pour une attribution de la licence « à la fin de l'année ». Si son dossier est retenu - ce dont elle ne paraît pas douter - elle prévoit un lancement commercial « une vingtaine de mois plus tard ». Malgré une quantité de fréquences plus faible que les trois opérateurs en place, Free estime qu'il « pourra servir sans aucun problème plus de dix millions d'abonnés avec une couverture nationale », selon le directeur général, Maxime Lombardini. « Notre préférence est d'aller chercher notre licence mobile seule », a indiqué le fondateur Xavier Niel, sans toutefois fermer totalement la part à des partenariats.

Concernant le développement de l'Internet à très haut débit, Free estime que la France est « quasiment prête » pour un déploiement massif et vise toujours 4 millions de foyers raccordables d'ici à 2012. Mais, pour l'heure, l'opérateur a limité ses investissements à 80 millions d'euros l'an dernier, « dans l'attente d'une clarification du cadre réglementaire ». Ce qui ne devrait pas tarder. Du coup, Free anticipe « une montée en puissance des investissements à partir du deuxième semestre ».

« Génération de trésorerie »
Mais le fournisseur d'accès n'a-t-il pas les yeux plus gros que le ventre en voulant jouer sur les deux tableaux ? Free n'a pas ménagé, hier, ses efforts pour dissiper les craintes quant à sa capacité à financer la fibre et le mobile.

« L'accent va être mis sur la génération de trésorerie », a expliqué Maxime Lombardini. « Le free cash-flow généré de notre activité ADSL a été multiplié par neuf l'an dernier sans tenir compte d'Alice et il sera supérieur à un milliard d'euros cumulés pour la période 2009-2011 », a poursuivi le directeur financier, Thomas Reynaud. Mais d'où viendra le deuxième milliard d'euros nécessaire aux investissements ? Free compte améliorer sa rentabilité en étant moins dépendant de France Télécom. Cela passe, dans un premier temps, par le dégroupage, puis par la fibre optique. Free estime pouvoir réaliser une marge brute de 85 % par client raccordé à la fibre, contre 50 % aujourd'hui avec un abonné ADSL dégroupé.

L'amélioration de la rentabilité passera également par le redressement d'Alice, qui perdait « un million d'euros par jour en 2008 » et dont la rachat en août dernier a fait passer la dette nette d'Iliad à 882 millions en fin d'année.

Grâce à cela, la société s'attend à une « très forte augmentation » de son résultat net en 2009. Elle prévoit par ailleurs de limiter sa dette à un niveau équivalent à celui de son excédent brut d'exploitation dès fin 2009, soit avec un an d'avance par rapport au plan initial.

D'autre part, cet article qui semble destiné aux actionnaires...
http://www.lesechos.fr/info/hightec/300337780-no-free-lunch.htm

No Free lunch

Ils ont Free mais ont-ils vraiment tout compris ? Marge opérationnelle avant amortissements à 38%, recette unitaire par abonné de 36,9 euros, cash-flow libre quasiment décuplé en un an, 25% du marché de l'Internet par ADSL : hors l'impact de l'acquisition d'Alice, les résultats 2008 de l'opérateur alternatif Iliad ne comportent que des records et d'excellentes nouvelles.

Sauf peut-être pour les porteurs obligataires. L'objectif de 5 millions de clients en 2011 que se fixe le créateur de Free ne leur laisse qu'un mince espoir que le cours de Bourse atteigne les 88,05 euros requis à la veille de la conversion, l'année suivante, de leurs Oceane.

Au ratio actuel de valorisation de chaque abonné par la Bourse (environ 1.040 euros, soit 27% de moins qu'il y a cinq ans), Iliad pèserait 5,2 milliards d'euros à cet horizon. La possibilité pour les prêteurs obligataires de devenir ou non actionnaires dépendra alors de l'endettement d'Iliad.

Or, malgré la promesse de le réduire, les ambitions de son fondateur Xavier Niel dans la fibre optique et la téléphonique mobile laissent une incertitude sur son futur niveau. Le milliard d'euros de cash-flow attendu d'ici à 2012 ne financera que la moitié des investissements nécessaires. Et le solde dépendra du rythme d'adoption de la fibre optique, qui permettra à la marge brute de passer de 50% à 85%. Sans doute pas plus pour les actionnaires d'Iliad que pour les porteurs obligataires, il n'y aura de " free lunch ".
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